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Mise à jour sur le marché de l’emploi canadien en 2025 : Enquête sur la population active de février

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La plus récente Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que l’emploi au Canada est demeuré pratiquement inchangé entre janvier et février 2025, n’augmentant que de 1 100 emplois – un gain si minime que Statistique Canada l’a lui-même arrondi à 0 %. Par conséquent, le taux de chômage est resté stable à 6,6 %. Cette stagnation fait suite à trois mois consécutifs de gains d’emploi légèrement plus marqués : 76 000 (une augmentation de 0,4 %) en janvier 2025, 91 000 en décembre 2024 (également 0,4 %) et 44 000 en novembre 2024 (0,2 %), pour un total de 211 000 emplois créés (soit une hausse de 1 %). Dans l’ensemble, Statistique Canada a recensé 398 700 travailleurs de plus en février 2025 comparativement à février 2024, ce qui représente une augmentation annuelle d’environ 1,9 %. Pour mieux comprendre l’évolution du marché canadien de l’emploi au cours des trois derniers mois, consultez nos mises à jour précédentes sur l’Enquête sur la population active de décembre 2024 et celle de janvier 2025. Vous pouvez également retrouver les dernières données sur le marché du travail canadien, mises à jour mensuellement, sur notre page Aperçu du marché de l’emploi.

Le ralentissement de la croissance démographique maintient le taux de chômage stable

Pour expliquer cette stagnation, Statistique Canada souligne que le taux d’emploi au Canada avait chuté de 1,7 % entre avril 2023 et octobre 2024, alors que la croissance démographique dépassait la croissance de l’emploi. Cette tendance a commencé à changer au second semestre de l’année dernière, précise l’agence. En février 2025, la population du Canada a augmenté de moins de la moitié de son taux de croissance enregistré 12 mois plus tôt (47 000 comparativement à 97 000, soit 0,1 % contre 0,3 %) – la croissance la plus faible depuis avril 2022. D’ailleurs, les plus récentes estimations de Statistique Canada indiquent que le pays a connu au troisième trimestre de 2024 son plus faible taux de croissance démographique depuis le premier trimestre de 2022. Ce facteur, combiné à la stabilité du nombre de travailleurs autonomes et de ceux employés dans les secteurs public et privé, explique l’absence de variations mensuelles du taux de chômage.

Les secteurs du commerce de gros et de détail ainsi que des finances enregistrent les plus fortes hausses en février 2025

La majeure partie de la croissance de l’emploi enregistrée en février 2025 provient du secteur du commerce de gros et de détail, qui a ajouté 51 000 postes à l’économie canadienne (une hausse mensuelle de 1,7 %). Le secteur des finances, assurances, services immobiliers, location et crédit arrive en deuxième place avec 16 000 nouveaux postes (une augmentation mensuelle de 1,1 %). D’autres secteurs ont également connu des hausses significatives de l’emploi en février 2025, selon Statistique Canada : Administration publique : 4 400 emplois ajoutés (hausse de 0,4 %) Hébergement et services de restauration : 4 200 emplois ajoutés (hausse de 0,4 %) Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien : 3 500 emplois ajoutés (hausse de 0,5 %) Information, culture et loisirs : 3 200 emplois ajoutés (hausse de 0,4 %) Services d’enseignement : 2 300 emplois ajoutés (hausse de 0,1 %) Soins de santé et assistance sociale : 2 200 emplois ajoutés (hausse de 0 %) Par ailleurs, l’emploi a reculé dans les services professionnels, scientifiques et techniques avec une perte de 33 000 postes (soit une diminution mensuelle de 1,6 %). Statistique Canada précise que ce secteur a ralenti ces derniers mois après avoir affiché de solides gains entre juillet 2023 et novembre 2024. L’agence note également une baisse dans le secteur du transport et de l’entreposage, qui a perdu 23 000 emplois (soit une diminution mensuelle de 2,1 %), après des gains de 17 000 en décembre et de 13 000 en janvier. Sur une base annuelle, le taux d’emploi dans ce secteur a diminué de 29 000 (soit une baisse de 2,6 %). D’autres secteurs ont enregistré des pertes d’emploi le mois dernier : Autres services (excluant les services professionnels, scientifiques et techniques; les services aux entreprises, relatifs aux bâtiments et autres services de soutien; les services d’enseignement; l’hébergement et la restauration; et l’administration publique) : 9 700 emplois perdus (baisse de 1,3 %)  Services publics : 7 800 emplois perdus (baisse de 5,3 %)  Construction : 5 000 emplois perdus (baisse de 0,3 %)  Fabrication : 4 800 emplois perdus (baisse de 0,3 %)  Agriculture : 1 200 emplois perdus (baisse de 0,1 %)  Ressources naturelles : 700 emplois perdus (baisse de 0 %)

Le taux de chômage au Canada reste stable à 6,6 %

L’Enquête sur la population active de février 2025 de Statistique Canada a indiqué que le taux de chômage national du Canada était de 6,6 % le mois dernier, sans changement par rapport à janvier 2025. Cependant, les taux de chômage des professionnels qualifiés, y compris les spécialisations soutenues par les experts en dotation de Robert Half Canada, restent bien en dessous de la moyenne nationale. Taux de chômage par profession : Postes de gestion, y compris les rôles en marketing et en création : 2,4 % (en baisse par rapport à 2,6 % en janvier 2025) Postes en affaires, finance et administration, y compris la finance et la comptabilité, les RH, l'administration et le service à la clientèle : 2,9 % (en hausse par rapport à 2,7 % en janvier 2025) Sciences naturelles et appliquées et professions connexes, y compris les rôles en technologies : 4 % (en hausse par rapport à 3,5 % en janvier 2025) Postes en éducation, droit et services sociaux, communautaires et gouvernementaux, y compris les rôles juridiques : 1,5 % (en baisse par rapport à 2,1 % en janvier 2025) Postes en soutien à la clientèle, qui ne relèvent d'aucune des catégories ci-dessus de Statistique Canada : 5,3 % (5,3 % en janvier 2025) Au niveau provincial, Statistique Canada a signalé une baisse significative de l'emploi en Nouvelle-Écosse, entièrement en emploi à temps partiel, ainsi qu'au Nouveau-Brunswick, tandis que les autres provinces ont enregistré peu de changements. Taux de chômage par province : Québec : 5,3 % (en baisse par rapport à 5,4 % en janvier 2025) Saskatchewan : 5,4 % (inchangé par rapport à janvier 2025) Colombie-Britannique : 6,0 % (inchangé par rapport à janvier 2025) Manitoba : 6,1 % (inchangé par rapport à janvier 2025) Nouvelle-Écosse : 6,6 % (en hausse par rapport à 5,9 % en janvier 2025) Alberta : 6,7 % (inchangé par rapport à janvier 2025) Ontario : 7,3 % (en baisse par rapport à 7,6 % en janvier 2025) Nouveau-Brunswick : 7,5 % (en hausse par rapport à 6,4 % en janvier 2025) Île-du-Prince-Édouard : 7,8 % (en hausse par rapport à 7,2 % en janvier 2025) Terre-Neuve-et-Labrador : 10,5 % (en baisse par rapport à 10,6 % en janvier 2025)

La confiance des employeurs et des travailleurs reste stable — et les embauches aussi

Ces chiffres sont conformes au plus récent rapport de Robert Half Canada sur la demande de personnel qualifié, qui a révélé que près de la moitié — 46 % — des entreprises canadiennes prévoient d'ajouter de nouveaux postes permanents au premier semestre de 2025, tandis que 49 % prévoient de pourvoir les postes vacants et 54 % augmentent le nombre de professionnels contractuels engagés pour soutenir de nouveaux projets au cours de la même période. Parmi les gestionnaires qui prévoient d'augmenter leurs effectifs, près de la moitié (47 %) ont cité la croissance de l'entreprise comme principal facteur, tandis que les taux de roulement des employés (44 %) et les nouveaux projets (41 %) ont également été identifiés comme facteurs clés. Par ailleurs, un sondage de Robert Half mené auprès de 1 500 professionnels canadiens a révélé que 38 % ont déjà commencé ou prévoient de commencer à chercher un nouvel emploi au premier semestre de 2025, tandis que 39 % supplémentaires se disent ouverts à un nouveau rôle si la bonne occasion se présente. Les principales raisons qu'ils ont mentionnées pour vouloir changer d'emploi sont les suivantes : Un salaire plus élevé (41 %) De meilleurs avantages et prestations (31 %) Plus de flexibilité en matière de télétravail que ce que leur entreprise offre actuellement (27 %) De meilleures possibilités de développement professionnel (20 %) Pour les entreprises cherchant à embaucher ces professionnels qualifiés, le message est clair : la compétition pour les meilleurs talents reste féroce et devrait se poursuivre tout au long de l'année. C'est pourquoi, selon le Guide salarial canadien 2025 de Robert Half, les entreprises réagissent en offrant les avantages suivants : Postes hybrides (39 %) Horaires de travail flexibles (37 %) Augmentation des salaires d'embauche (32 %) Nouveaux avantages et prestations (30 %)

Des chiffres fiables à tout moment

Accéder au rapport Notre plus récent rapport sur la demande de personnel qualifié fournit aux employeurs canadiens les dernières tendances et défis en matière d'emploi dans six domaines professionnels : finance et comptabilité, technologie, marketing et création, droit, administration et service à la clientèle, ainsi que ressources humaines.
Accéder au Guide Le Guide salarial canadien 2025 de Robert Half couvre les tendances en matière d’embauche et de rémunération au Canada dans six domaines professionnels, et présente des données exclusives et les résultats de sondages réalisés auprès de milliers de travailleurs et de gestionnaires d’embauche canadiens, ainsi que des informations salariales pour les professionnels que nous avons jumelés avec des employeurs partout au pays. Que vous lanciez une recherche d’emploi, recrutiez des talents activement ou élaboriez une stratégie de dotation pour votre entreprise, il n’existe pas de meilleure source d’informations sur les tendances salariales et d’embauche actuelles que le Guide salarial canadien 2025 de Robert Half.