Les chômeurs de longue durée font face à de plus grands défis
La hausse de mars de 6,6 à 6,7 % a représenté la première augmentation du chômage sur le marché du travail canadien depuis novembre 2024, lorsqu'il est passé de 6,5 à 6,8 %, bien que Statistique Canada ait noté que le taux de chômage national est resté au-dessus de sa moyenne pré-pandémie de COVID-19 de 6,0 % (de 2017 à 2019) depuis mars 2024.
Au total, il y avait 1,5 million de Canadiens sans emploi en mars, en hausse de 36 000 (une augmentation de 2,5 %) par rapport à février et de 167 000 (une augmentation de 12,4 %) d'une année sur l'autre. Parmi eux, 44,1 % avaient été licenciés au cours des 12 mois précédents, 18,4 % avaient travaillé pour la dernière fois dans la construction, 12,4 % avaient travaillé pour la dernière fois dans le commerce de gros ou de détail, et 9,3 % avaient travaillé pour la dernière fois dans la fabrication. De plus, 14,3 % avaient quitté volontairement leur emploi précédent, en baisse par rapport à 17,6 % en mars 2024.
L'agence a également noté que le chômage de longue durée a augmenté ; la proportion de Canadiens sans emploi cherchant du travail depuis 27 semaines ou plus était de 18,3 % en mars 2024 et est depuis passée à 23,7 %. Pendant ce temps, parmi les 1,5 million de Canadiens sans emploi mentionnés ci-dessus, 41,5 % n'avaient pas travaillé au cours des 12 mois précédents – une augmentation significative par rapport à mars 2024, lorsque ceux qui étaient sans emploi depuis plus de 12 mois représentaient 35,4 % des Canadiens sans emploi.
Les secteurs du commerce de gros et de détail, de l'information et de la culture enregistrent les plus grandes pertes en mars 2025
Sur une base sectorielle, les plus grandes pertes d'emploi en mars sur le marché du travail canadien proviennent du secteur du commerce de gros et de détail, qui emploie près de 3 millions de Canadiens et a perdu 28 500 postes en mars (une perte mensuelle de 0,9 %) après avoir gagné 51 000 en février.
En deuxième place se trouve le secteur de l'information, de la culture et des loisirs, qui emploie 835 000 Canadiens et a perdu 20 300 postes en mars (une perte mensuelle de 2,4 %), suivi des services aux entreprises, aux bâtiments et autres services de soutien, qui emploient 719 600 personnes et ont perdu 10 300 postes (une perte mensuelle de 1,4 %).
D'autres industries qui ont signalé des pertes d'emploi significatives en mars 2025, selon Statistique Canada, incluent :
Agriculture : 9 300 emplois perdus (perte de 4,1 %)
Fabrication : 7 100 emplois perdus (perte de 0,4 %)
Construction : 3 800 emplois perdus (perte de 0,2 %)
Services éducatifs : 3 500 emplois perdus (perte de 0,2 %)
Hébergement et services de restauration : 1 800 emplois perdus (perte de 0,2 %)
Soins de santé et assistance sociale : 600 emplois perdus (statistiquement insignifiant dans un secteur qui emploie près de 2,9 millions)
Pendant ce temps, l'emploi a augmenté de 11 600 (une augmentation mensuelle de 1,5 %) dans la catégorie "autres services" de l'agence, qui couvre les services en dehors de ses catégories de commerce de gros et de détail ; transport et entreposage ; finance, assurance, immobilier, location et crédit-bail ; professionnel, scientifique et technique ; services aux entreprises, aux bâtiments et autres services de soutien ; services éducatifs ; soins de santé et assistance sociale ; information, culture et loisirs ; hébergement et restauration ; et administration publique.
Statistique Canada a également signalé une augmentation de l'emploi de 10 100 (une augmentation mensuelle de 0,9 %) dans le transport et l'entreposage, qui avait précédemment perdu 23 000 emplois en février.
D'autres industries qui ont enregistré des gains le mois dernier incluent :
Services professionnels, scientifiques et techniques : 9 600 emplois ajoutés (statistiquement insignifiant dans un secteur qui emploie près de 2 millions)
Finance, assurance, immobilier, location et crédit-bail : 6 300 emplois ajoutés (augmentation de 0,4 %)
Administration publique : 6 300 emplois ajoutés (augmentation de 0,5 %)
Ressources naturelles : 4 400 emplois ajoutés (augmentation de 1,3 %)
Services publics : 4 200 emplois ajoutés (augmentation de 2,8 %)